Le décès et la séparation sont déjà assez douloureux :
  • Koen(raad) Geens est né en 1958 à Brasschaat ; il est le fils de Leo Geens et Renilde Aertsen. Il a perdu son père peu après sa naissance. À l'école, le jeune Koen Geens obtient d'excellents résultats. Son engagement social se dessine très tôt au Collège Sint-Jan Berchmans à Merksem ainsi que dans le mouvement scout. Après ses études secondaires, il hésite longtemps entre la philologie germanique (ses parents étaient tous deux germanistes) et le droit. Finalement, c’est le droit qui l’emporte, avec la conviction que c'est la meilleure base pour agir dans la société. Après deux ans à l’UFSIA (Université d'Anvers), il poursuit ses études à l'Université catholique de Louvain (KUL) et, en 1980, il obtient son diplôme de licence en droit avec la plus grande distinction. Pendant ce temps, il trouve aussi le temps de tomber amoureux de Griet Dupré, une camarade de classe. Ils se marient et il part avec elle à Harvard. Koen y décroche un Master of Laws. En 1984, il reçoit sa première charge d’enseignement à la faculté de sciences économiques. Il défend sa thèse de doctorat sur les professions libérales – dans un style aussi volontaire qu’'original – en 1986. Il est ensuite couronné du Prix biennal d’État de la Communauté flamande de Droit et de d’Economie, et du prix quinquennal Emile Baron van Dievoet. Avec le Professeur émérite Jan Ronse, Koen Geens prend la direction de l’Ecole du droit des sociétés de Louvain. Le nouveau périodique "Tijdschrift voor Rechtspersoon en Vennootschap", qui rassemble les contributions tant des universitaires que des praticiens, est devenu depuis lors un incontournable dans le monde juridique belge. Après le décès de Jan Ronse, l'école est rebaptisée, en 1989, « Institut Ronse Jan pour le Droit des sociétés ». La série « Rechtspersonen en Vennootschapsrecht » voit le jour. Cette série rassemble les rapports de colloques et journées d’études organisés à Louvain et des monographies sur le droit des sociétés. Dans sa propre carrière également, Koen Geens a voulu associer la théorie et la pratique. Depuis 1989, il combine son mandat à l'université avec la profession d’avocat. En 1994, il a fondé, en compagnie de Xavier Dieux de l’ULB, un cabinet d'avocats qui, sous le nom d’Eubelius, va devenir le plus grand cabinet d'avocats belge indépendant de renommée internationale. Pour rendre possible ce cumul, Koen Geens demande et obtient en 1994 le statut de professeur extraordinaire. Il conserve néanmoins son programme d’enseignement complet et prend même la direction de la faculté en tant que président de la Commission d’enseignement (1995 -1998) et en tant qu'auteur du plan stratégique 1995 - 2000. En tant que directeur de l'Institut Jan Ronse, il poursuit également son activité scientifique et l’accompagnement de jeunes scientifiques, et devient encore promoteur de la VAO (« Voortgezette Academische Opleiding », formation continue), une réussite, qui est devenue ensuite le ManaMa (« Master na Master ») de droit des sociétés à la KU Brussel. En collaboration avec le professeur Dr Anne Benoît-Moury de l'Université de Liège, Koen Geens assure en 1999 l’accompagnement scientifique pour le nouveau Code des sociétés, qui organise le droit des sociétés belge pour le 21e siècle. La reconnaissance de ses capacités scientifiques lui vaut aussi d’être titulaire en 2004-2005 de la Chaire Francqui au titre belge à l’ULB. De 2001 à 2012, avec une courte interruption, Koen Geens est à nouveau Président de la Commission Permanente de l'Education de la Faculté des Sciences juridiques de la KU Leuven. Il met tout son poids dans un certain nombre de réformes fondamentales: la structure bachelier-master, la mise en place de la formation bifacultaire en économie, droit et gestion d'entreprise, la mise en place de la formation juridique à Hasselt et la collaboration avec la KUL. Koen Geens est viscéralement un universitaire, compétent et actif dans de nombreux domaines. Son point fort est toutefois la direction, l'encadrement des équipes. Les collaborateurs le décrivent comme source d'inspiration, enjoué et créatif, tantôt acharné et tantôt doux. Exigeant aussi, surtout envers lui-même. Lors de la composition du nouveau gouvernement flamand en 2009, il continue à superviser Vlaanderen in Actie en tant que président du « Conseil des Sages », mais il prend congé du cabinet politique du Ministre-président. Il redevient professeur titulaire et reprend son poste de président de la Commission d’enseignement. Il dirige également la Commission d'évaluation de la faculté. En mars 2013, Koen Geens est sollicité pour reprendre le poste de ministre des Finances du gouvernement Di Rupo. Il accepte le défi, mais ne veut pas abandonner toutes ses missions d'enseignement et redevient professeur extraordinaire à l'Université catholique de Louvain. Il accepte en même temps de collaborer en tant que co-rédacteur en chef à la série de manuels ‘Beginselen van Belgisch privaat recht’ (Principes de droit privé belge) (avec Roger Dillemans et Walter Van Gerven). Certaines de ses fonctions sociales ne sont pas compatibles avec son travail au sein du gouvernement. Il quitte donc notamment le bureau d’avocats Eubelius et le conseil d'administration de la SA BNP Paribas Fortis. Le 25 mai 2014, Koen Geens a été élu député fédéral; c'est Els Van Hoof qui lui a succédé à ce poste le 11 octobre 2014 lorqu'il est devenu Ministre de la Justice dans le gouvernement Michel I. Source: https://www.koengeens.be/fr/ministre/a-propos

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3 - 7 jaar
Antwerpen Brussel Oost-Vlaanderen
Opgelet: dit artikel werd gepubliceerd op 06/12/2017 en kan daardoor verouderde informatie bevatten.

Un régime matrimonial adapté

La Justice franchit à nouveau une étape importante dans la modernisation du droit civil. Conjointement avec Sonja Becq (CD&V), Sarah Smeyers (N-VA), Carina Van Cauter (Open VLD)  et Philippe Goffin (MR), membres de la Commission Justice de la Chambre, le Ministre Koen Geens a présenté sa réforme du régime matrimonial. La perte ou la séparation sont déjà suffisamment pénibles. C’est la raison pour laquelle il est nécessaire d’établir des règles claires pour protéger les personnes de situations imprévues à l’avenir lorsque le mariage prend fin.

Aujourd’hui, le Gouvernement approuve cette réforme et la proposition de loi concrète est déposée à la Commission Justice de la Chambre. À partir du 1er septembre 2018, les personnes seront mieux informées, ce qui garantit une meilleure sécurité juridique. La liberté dont elles disposent actuellement est maintenue.

Lorsqu’elles se marient, les personnes peuvent choisir parmi les trois options suivantes visant à partager, ou non, le patrimoine :

  1. Lorsque vous vous mariez avec votre partenaire sans contrat de mariage, vous êtes directement soumis au « régime légal ». Chacun conserve son propre patrimoine qu’il s’est constitué avant le mariage, ainsi que les donations et successions obtenues. Les revenus professionnels et les autres revenus sont, quant à eux, destinés à un pot commun.
  2. Par le biais d’un notaire, vous pouvez vous écarter du régime légal et opter pour le « régime légal de communauté avec contrat de mariage ». Cette option permet d’accroître le pot commun.
  3. Il est également possible de se tourner vers le régime de la « séparation de biens », où chacun conserve son propre patrimoine sans pot commun.

La réforme du régime matrimonial offre toujours la liberté aux personnes de décider si elles optent pour une forme accrue de solidarité plutôt qu’une plus grande autonomie sur son propre patrimoine. Nous garantissons ainsi davantage d’équité et un meilleur équilibre entre l’exercice de l’activité professionnelle et la solidarité.

En quoi ces changements consisteront-ils ?

  1. Régime légal

Actuellement, il n’est pas clairement établi, concernant certains biens, s’ils appartiennent au patrimoine d’un partenaire ou au patrimoine commun. Malheureusement, cette incertitude entraîne parfois des problèmes. La réforme apporte dès lors davantage de clarté.

  • Assurances-vie individuelles : La loi réformée propose un régime légal nuancé qui tient compte de toutes les situations possibles : allocations durant le mariage, dissolution du mariage due à une séparation et dissolution du mariage due à un décès.
  • Intérêts et indemnités pour accidents du travail : Dans le droit actuel, ces indemnités relèvent entièrement du patrimoine personnel d’un conjoint, même si elles couvrent une incapacité de travail. La réforme assure une distinction entre les indemnisations pour cause d’incapacité personnelle (patrimoine personnel) et d’incapacité ménagère ou économique (patrimoine commun). Exemple : un ouvrier a un accident qui entraîne une incapacité de travail. Il perçoit une indemnisation en remplacement de ses revenus professionnels. Cette indemnisation est destinée au patrimoine commun, et non plus au patrimoine personnel.
  • Biens professionnels, parts et clientèle : Actuellement, les biens professionnels n’existent que moyennant indemnisation. C’est problématique, car le conjoint actif professionnellement doit payer une indemnisation en cas de divorce ou de décès pour le prix d’achat des biens professionnels qu’il a acquis grâce au pot commun, et ce, alors que certains de ces biens n’ont que peu ou plus de valeur lors de la séparation ou du décès.

Un deuxième aspect problématique sont les parts. Le droit actuel permet de ne pas partager les revenus professionnels avec l’autre conjoint en les plaçant dans une société.

La réforme apporte une solution pour ces deux cas en opérant une distinction entre le droit de propriété et la valeur patrimoniale. Le droit est toujours personnel, mais la valeur économique générée  pendant le mariage est commune. Exemple : il y a vingt ans, lorsqu’il a commencé à pratiquer, un dentiste a acheté un fauteuil de dentiste avec les fonds  communs. Dans le droit actuel, ce bien appartient au patrimoine personnel en cas de séparation ou de décès, mais le dentiste doit une indemnisation à l’autre conjoint (égale à la valeur d’achat du fauteuil). Dans le droit réformé, le dentiste garde son droit sur le fauteuil, mais la valeur patrimoniale du fauteuil sera bel et bien commune durant le mariage. Conséquence : lors du décès ou de la séparation, le conjoint actif professionnellement acquiert le fauteuil et celui-ci est imputé au patrimoine commun selon sa valeur lors de la dissolution du mariage.

Il en va de même pour les parts. En outre, la personne qui conserve ses revenus professionnels dans une société est désormais redevable d’une indemnisation au conjoint.

  1. Régime légal de communauté avec contrat de mariage (régime de la communauté conventionnel)

Les personnes qui cohabitent sans être mariées et qui acquièrent un bien mobilier, pouvaient déjà intégrer ce bien prénuptial au patrimoine commun. Lorsqu’elles franchissent le cap du mariage, elles peuvent se rendre chez le notaire et conclure un contrat de mariage, contre paiement.

Le nouveau régime matrimonial permet aux cohabitants de procéder à un « apport anticipé » dans l’acte d’achat du bien immobilier, au cas où ils se marieraient un jour. De la sorte, il ne faut faire appel qu’une seule fois au notaire et ne s’acquitter ainsi des frais de notaire qu’une seule fois. Il s’agit d’une économie de temps, mais surtout d’argent.

  1. Séparation des biens

Dans le cas d’une « séparation des biens », chaque conjoint possède uniquement son propre patrimoine et il n’existe pas de patrimoine commun. Le régime de la séparation des biens sert notamment aux entrepreneurs afin protéger, par exemple, l’autre partenaire contre des créanciers professionnels, si la situation devait mal tourner. Toutefois, ce régime peut également poser problème, par exemple, dans le cas où l’un des conjoints gagne bien moins sa vie que l’autre et/ou met sa carrière de côté pour s’occuper du foyer. À la fin du mariage, ce conjoint peut en effet pratiquement se retrouver sans rien, car il ou elle n’a jamais été contribué aux revenus de l’autre partenaire durant le mariage. Il en résulte des situations injustes et il est donc logique, au sein de ce régime, de prévoir une certaine protection afin de ne plonger quiconque dans la pauvreté.

C’est la raison pour laquelle la réforme propose, en cas de séparation des biens, deux optionsgarantissant davantage de solidarité entre les époux.

  • Participation aux acquêts : lors de l’élaboration du contrat de mariage, les partenaires conviennent du pourcentage que l’autre peut recevoir en cas de dissolution du mariage. Ainsi, les époux contribuent tout de même aux revenus professionnels de l’autre époux durant le mariage. Il s’agit toujours d’une séparation de biens (deux patrimoines distincts, pas de communauté), mais, lors de la dissolution du mariage, l’époux plus solide économiquement paiera une somme d’argent à l’époux plus faible économiquement. Ce régime assure un bel équilibre entre l’autonomie et la solidarité entre époux.
  • Correction judiciaire en équité : en cas de situation injuste, cette correction peut servir de « filet de sécurité » pour l’époux défavorisé. Exemple : un homme a mis sa carrière de côté et est devenu père au foyer afin de s’occuper des enfants, pendant que la femme est le seul soutien de famille, en tant qu’indépendante. Le père au foyer souffre d’une maladie chronique qui entraîne des frais. En cas de divorce, le père au foyer se retrouve sans revenu. Il peut alors demander au juge de recevoir encore une partie des revenus (au maximum 1/3) de son ex-épouse. Cette part est fixée dans le contrat de mariage.

 

Le notaire est toujours contraint d’informer les personnes concernées sur les possibilités offertes par le régime de la séparation des biens, telles qu’énoncées ci-dessus. S’il omet cet aspect, le notaire en est tenu responsable. En outre, le devoir d’information garantit que les personnes réfléchiront, en tout état de cause, lors de l’élaboration de leur contrat de mariage. Cet élément est crucial pour éviter d’éventuels problèmes à l’avenir.

Afin d’offrir la protection nécessaire aux personnes après le décès de leur partenaire, le nouveau régime matrimonial propose également une série de mesures solidaires relatives au partage de l’héritage et du droit successoral de l’époux survivant. Des membres de la famille très éloignés ne pourront plus soudainement apparaître en vue d’exiger une part de l’héritage.

Quote Ministre Geens : « Les gens ne connaissent bien souvent pas quelles sont les possibilités offertes lorsqu’ils se marient. Ils font alors face à de nombreuses surprises lors d’un décès ou d’un divorce. Dans ces réformes, nous nous penchons, tout comme pour le nouveau droit successoral, sur la solidarité entre les partenaires et nous offrons les garanties nécessaires, sans contraindre les couples à faire des choix. Le mariage doit demeurer une célébration, avec une attention pour chacun ».

 

Quote Sonja Becq (CD&V): « Les chiffres révèlent que les couples choisissent souvent de renforcer la solidarité mutuelle, également sur le plan financier. La nouvelle loi consolide ce principe. Quiconque choisit le régime de la séparation des biens en raison d’une activité indépendante peut opter pour davantage de solidarité. De la sorte, les partenaires peuvent malgré tout décider de choisir des au revoir chaleureux plutôt que des adieux glaçants ».

 

Quote Sarah Smeyers (NVA): « Cette réforme répond aux besoins d’un mariage moderne et offre plus de liberté de choix pour les systèmes matrimoniaux. De plus, de nouvelles possibilités sont également mises en place en vue d’une répartition plus correcte en cas de divorce. Notre proposition de loi est conforme à la loi sur l’héritage, récemment réformée par la majorité. La combinaison de ces changements devrait donner aux gens la flexibilité à tous les stades de leur vie pour disposer en toute liberté de leur capital ».

 

Quote Carine Van Cauter (Open VLD): « Comme pour la réforme du droit successoral, nous modernisons à présent la réglementation relative aux régimes matrimoniaux. En cas de séparation, le conjoint ne devra plus partager son indemnité de préavis avec son ex-partenaire et conservera pour lui son indemnité d’incapacité de travail. Les indépendants seront mieux protégés : en cas de divorce, ils ne devront plus payer à leur ex-époux la valeur d’acquisition des biens professionnels mais leur valeur résiduelle réelle ».

 

Quote Philippe Goffin (MR): « Le droit s’adapte aux évolutions des couples et des familles : on offre désormais plus de souplesse et de protection aux conjoints. Ces derniers auront désormais davantage de liberté pour adapter leur régime matrimonial à leurs besoins, tout en bénéficiant d’une protection renforcée de leurs droits respectifs. C’est un signal clair, le Législateur prend en compte les changements sociétaux pour une meilleure efficacité ».

Communiqué de presse du 1 decembre 2017

  • Koen(raad) Geens est né en 1958 à Brasschaat ; il est le fils de Leo Geens et Renilde Aertsen. Il a perdu son père peu après sa naissance. À l'école, le jeune Koen Geens obtient d'excellents résultats. Son engagement social se dessine très tôt au Collège Sint-Jan Berchmans à Merksem ainsi que dans le mouvement scout. Après ses études secondaires, il hésite longtemps entre la philologie germanique (ses parents étaient tous deux germanistes) et le droit. Finalement, c’est le droit qui l’emporte, avec la conviction que c'est la meilleure base pour agir dans la société. Après deux ans à l’UFSIA (Université d'Anvers), il poursuit ses études à l'Université catholique de Louvain (KUL) et, en 1980, il obtient son diplôme de licence en droit avec la plus grande distinction. Pendant ce temps, il trouve aussi le temps de tomber amoureux de Griet Dupré, une camarade de classe. Ils se marient et il part avec elle à Harvard. Koen y décroche un Master of Laws. En 1984, il reçoit sa première charge d’enseignement à la faculté de sciences économiques. Il défend sa thèse de doctorat sur les professions libérales – dans un style aussi volontaire qu’'original – en 1986. Il est ensuite couronné du Prix biennal d’État de la Communauté flamande de Droit et de d’Economie, et du prix quinquennal Emile Baron van Dievoet. Avec le Professeur émérite Jan Ronse, Koen Geens prend la direction de l’Ecole du droit des sociétés de Louvain. Le nouveau périodique "Tijdschrift voor Rechtspersoon en Vennootschap", qui rassemble les contributions tant des universitaires que des praticiens, est devenu depuis lors un incontournable dans le monde juridique belge. Après le décès de Jan Ronse, l'école est rebaptisée, en 1989, « Institut Ronse Jan pour le Droit des sociétés ». La série « Rechtspersonen en Vennootschapsrecht » voit le jour. Cette série rassemble les rapports de colloques et journées d’études organisés à Louvain et des monographies sur le droit des sociétés. Dans sa propre carrière également, Koen Geens a voulu associer la théorie et la pratique. Depuis 1989, il combine son mandat à l'université avec la profession d’avocat. En 1994, il a fondé, en compagnie de Xavier Dieux de l’ULB, un cabinet d'avocats qui, sous le nom d’Eubelius, va devenir le plus grand cabinet d'avocats belge indépendant de renommée internationale. Pour rendre possible ce cumul, Koen Geens demande et obtient en 1994 le statut de professeur extraordinaire. Il conserve néanmoins son programme d’enseignement complet et prend même la direction de la faculté en tant que président de la Commission d’enseignement (1995 -1998) et en tant qu'auteur du plan stratégique 1995 - 2000. En tant que directeur de l'Institut Jan Ronse, il poursuit également son activité scientifique et l’accompagnement de jeunes scientifiques, et devient encore promoteur de la VAO (« Voortgezette Academische Opleiding », formation continue), une réussite, qui est devenue ensuite le ManaMa (« Master na Master ») de droit des sociétés à la KU Brussel. En collaboration avec le professeur Dr Anne Benoît-Moury de l'Université de Liège, Koen Geens assure en 1999 l’accompagnement scientifique pour le nouveau Code des sociétés, qui organise le droit des sociétés belge pour le 21e siècle. La reconnaissance de ses capacités scientifiques lui vaut aussi d’être titulaire en 2004-2005 de la Chaire Francqui au titre belge à l’ULB. De 2001 à 2012, avec une courte interruption, Koen Geens est à nouveau Président de la Commission Permanente de l'Education de la Faculté des Sciences juridiques de la KU Leuven. Il met tout son poids dans un certain nombre de réformes fondamentales: la structure bachelier-master, la mise en place de la formation bifacultaire en économie, droit et gestion d'entreprise, la mise en place de la formation juridique à Hasselt et la collaboration avec la KUL. Koen Geens est viscéralement un universitaire, compétent et actif dans de nombreux domaines. Son point fort est toutefois la direction, l'encadrement des équipes. Les collaborateurs le décrivent comme source d'inspiration, enjoué et créatif, tantôt acharné et tantôt doux. Exigeant aussi, surtout envers lui-même. Lors de la composition du nouveau gouvernement flamand en 2009, il continue à superviser Vlaanderen in Actie en tant que président du « Conseil des Sages », mais il prend congé du cabinet politique du Ministre-président. Il redevient professeur titulaire et reprend son poste de président de la Commission d’enseignement. Il dirige également la Commission d'évaluation de la faculté. En mars 2013, Koen Geens est sollicité pour reprendre le poste de ministre des Finances du gouvernement Di Rupo. Il accepte le défi, mais ne veut pas abandonner toutes ses missions d'enseignement et redevient professeur extraordinaire à l'Université catholique de Louvain. Il accepte en même temps de collaborer en tant que co-rédacteur en chef à la série de manuels ‘Beginselen van Belgisch privaat recht’ (Principes de droit privé belge) (avec Roger Dillemans et Walter Van Gerven). Certaines de ses fonctions sociales ne sont pas compatibles avec son travail au sein du gouvernement. Il quitte donc notamment le bureau d’avocats Eubelius et le conseil d'administration de la SA BNP Paribas Fortis. Le 25 mai 2014, Koen Geens a été élu député fédéral; c'est Els Van Hoof qui lui a succédé à ce poste le 11 octobre 2014 lorqu'il est devenu Ministre de la Justice dans le gouvernement Michel I. Source: https://www.koengeens.be/fr/ministre/a-propos

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