De plus en plus de Belges achètent une résidence secondaire à l'étranger. Dans la plupart des cas, il s'agit d'une maison de vacances. Après un certain temps, une installation définitive peut transformer la maison de vacances à l’étranger en maison familiale. Avec des implications pratiques mais aussi de nombreux aspects fiscaux à ne pas négliger. Nous vous présentons ici un aperçu des principaux points à prendre en considération.
Impôt sur la fortune
Si vous décidez de vous installer définitivement à l'étranger, un impôt sur la fortune peut être prélevé sur votre patrimoine mondial. Il s'agit d'un type d'impôt qui n'existe pas en Belgique aujourd'hui, mais qui existe dans de nombreux pays voisins. La France et certaines régions d'Espagne par exemple prélèvent un impôt sur la fortune mondiale dès qu'elle dépasse un certain seuil.
Impôt sur les plus-values
En ce qui concerne les éventuelles plus-values, le moment du déménagement est une donnée primordiale. Par exemple, les plus-values sur actions sont aujourd'hui exonérées en Belgique. Toutefois dans un autre État de résidence, une taxe pourrait être prélevée sur les plus-values réalisées sur la vente d'actions. Ainsi, il peut s’avérer judicieux dans certains cas de vendre un portefeuille d'actions important avant le changement d'État de résidence.
Droits de succession et de donation
Enfin, les droits de succession et de donation diffèrent eux aussi entre les pays. En Belgique, il est souvent plus avantageux de procéder à certaines donations avant le décès. Vous évitez ainsi des droits de succession (plus élevés). Lorsque vous déménagez à l'étranger pour de bon, il peut être plus avantageux, selon l'État de résidence, de ne pas faire don de vos biens. Là encore, une analyse complète est conseillée avant de déménager à l'étranger.
Stephanie Vanmarcke (Team Manager International) et Ine Coolman (Advisor International) – Vandelanotte
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